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Nous passons à un bluesman plus traditionnnel,Muddy Waters.
Cet immense artiste serait peut être inconnu en Europe si
les Stones ne l’avait pas, non seulement copié, mais emprunté le nom d’un de
ses blues, comme nomde scène. Ce qui a bénéficié à ce guitariste chanteur de
blues «électrique » ce style qui connaitra un grand succès dès les années
40 et 50 notamment à Chicago d’où a découlé tout un pan de musique pop et rock.
Chef de file de ce style, il commença sa carrière au milieu des années 40 dans
des boites de nuit, puis après la guerre il s’orienta vers un style plus
moderne une des racines qui donnera naissance au R&B
McKinley Morganfield, dit Muddy Waters (Eau boueuse,.. du
Mississipi) est né en avril 1915, dans le Delta. Le blues ici est roi et témoigne
de la condition des noirs de l’époque.
A treize ans il se met à l’harmonica, un instrument pas trop
cher et facile à transporter, ce qui explique que beaucoup de ses confrères en
ont fait de même, puis à la guitare comme ses maitres. Jeu de guitare spécifique
avec un bottleneck. (La petite histoire veut que cette pratique a été crée dans
un bouge avec le col d’une bouteille de bière COMME comme médiator). Il appris
à chanter le blues d’une manière caractéristique du Delta Blues. Alan Lomax le
plus grand des collecteurs et collectionneurs de blues rural (et citadin)
rendit visite à Muddy Waters qui enregistra pour lui des blues classique ainsi
que du Folk Song en 1941. Lonnie Johnson, qu’il recharchait, étant mort lui
trois années auparavant.
En 1943 il émigre vers Chicago et ne revint jamais en
arrière. Cette ville était loin d’être le paradis qu’il espérait car
l’industrie de guerre devancait toutes les tentatives de productions musicales.
Il a subsité en tant que musicien dans divers endroits pendant cette
période : tavernes, petits clubs plus ou moins louches. Il enregistra même
pour Colombia des séances de studios comme guitariste, mais les bandes ont
disparues. Tout en conduisant un camion il a réussit à convaincre un petit
studio Aristocrat-later Chess-Records,,qui
le signera. Hélas des disques sans aucun impact sur la clientèle. Puis ce fut
un petit succès avec « I Cant Be
Satisfied" puis "I Feel Like Going Home," sur 78 tours, classiques
chants de son enfance et inspiré par Robert Johnson. C’est ainsi que sa
carrière débuta et celle du Delta blues avec lui.
Peu à peu il élargit sa palette pour se diriger vers
d’autres mélodies et d’autres textes. Nous pouvons citer « Louisiana
Blues," et "Long Distance Call » blues typiques de la Louisiane datant de 1950
qui sont considéré comme des chefs d’œuvre, admirablement arrangés et
engregistrés, avec le pianiste Otis Spann. Puis ce fut le grand succès avec
"Hoochie Coochie Man" cle cultissime titre, suivit de «" I Just
Want To Make Love To You » et «I'm Ready » (1954), «"Just To Be With
You" (1956) » avec l’excellent bluesman à la basse et arrangeur Wille
Dixon, incontournable artiste, pour ceux qui aiment le Blues. Ce blues,
désormais citadin est marqué par certains autres succès commerciaux comme
« « She's Nineteen Years Old» et Walkin » « Thru The Park »
«"You Can't Lose What You Ain't Never Had" et cet autre grand hit
"Got My Mojo Working » Il aura comme ligne de mire, Charley Patton, Son House et
Tommy Johnson. Et surtout Robert Johnson l’homme qui a vendu son âme au diable
pour continuer de chanter le blues. Autours de lui on notera la présence de
Junior Wells et James Cotton Buddy Guy, Magic Sam, Otis Rush
Durant les années 50 il joua avec et favorisa l’ascension de
plusieurs artistes Sammy Lawhorn et
Luther Johnson, Otis Spann déja cité et Pinetop Perkins, des pianistes
légendaires de boogie. Toute cette faste période débouche sur les années 60 où
les Anglais débarquent sur la scène du Rock et de la Pop music et qui ouvrent le
blues, la dance-music à un public blanc, enfin. Muddy Waters et BB King n’y
sont pas pour rien. Plusieurs vedettes américaines de la pop, Paul Butterfield,
le guitariste Michael Bloomfield, furent ses émules dans le domaine de la
variété.
La plus grane partie de sa carrière se fera chez Chess. On
lui doit dans un ordre aléatoire :
"Rollin' Stone" d’où le nom des Stones et « Still A Fool », "Standing
Around Crying," "Rollin' And Tumblin'," "Honey Bee," avec Little Walter à l’harmonica.
Il lest mort tranquillement dans son sommeil le 30 avril
1983, après avoir conquis le monde avec sa musique. L’Amérique a perdu là l’ un
des plus grands musiciens influents de la musique noire dans son ensemble.
Je vous propose d’écouter un extrait de « Goin Down
Slow » un titre plus moderne que les grandes plages que je cite plus haut.
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Nous sommes maintenant dans le blues plus rustique finit les
accords super électriques des grands que nous venons d’écouter. Ici ce n’est
que de la guitare traditionnelle du Blues, celle que j’ai découverte il y a
bien longtemps maintenant.
Voici un autre du blues, Lightnin’ Hopkin. Ce bonhomme a
enregistré pour une ribambelle de labels, Vee-Jay ; Bluesville chez lequel il
grava son premier tube « Mojo Hand », un classique, en 1960, Prestige
et Verve. Lightnin' Hopkins a enregistré un nombre incalculable de disques
(plus de 85) faisant sans doute de lui un des bluesmen les plus prolifique de
l'histoire. Il avait pour particularité d‘exiger d’être payé pour toute
prestation sur scène ou sur disque. Un patron, une figure fascinante. L’un des
derniers grands bluesmans guitaristes texan de l’époque qui sut allier l’ancien
et le nouveau blues, lui aussi. La dextérité de son jeu lors de ses riffs
est reconnaissable, qu’il soit à la guitare sèche ou électrique.
Né le 15 mars 1912 au Texas, il s'initie très jeune à la
musique : à huit ans il confectionne sa première guitare avec une boîte de
cigare et du grillage à poule pour les cordes et à dix il débuta avec ses deux
frères dans le monde du blues. En 1920 il rencontre Blind Lemon Jefferson, le
grand maître de l’époque, guitariste aveugle qui laissa son nom dans
l’histoire, et eut la chance de jouer avec lui, et lui servira de guide. Il
continua avec un autre grand du blues/country Texas Alexander en duo.
Emprisonné au milieu des années 30, sa carrière débutante en pris un sérieux
coup. Mais ils continueront jusqu’en 1946 où ils furent découvert par Lola Anne
Cullum, un ponte d’Aladdin, qui produisait Almos Milburn le pianiste label qui
se spécialisera vers le R&B et signe avec Lightnin’. Mais c’est avec un
autre spécialiste du piano qu’il jouera : Wilson "Thunder"
Smith qui le baptisera Lightnin (éclair en français et Thunder : tonnerre).
Il enregistrera avec lui « Katie May » le 9 novembre 1946, à L.A. Parmi les titres
«Short Haired Woman » « Abilene », "Big Mama Jump ». En
1949 il enregistre pour Modern/RPM en solo avec une petite section de rythme «Tim
Moore's Farm » c’était un peu R&B. Puis, ce sera «Give Me Central 209 » et
«Coffee Blues », qui rentrent dans les hits parades en 1952.
Il signera ensuite pour mercure et le Decca. En 1954, une
série remarquable de petits succès "Lightnin's Boogie,"
"Lightnin's Special," et "Hopkins' Sky Hop » avec le
batteur Ben Turner et Donald Cooks le
bassiste (célèbre pour ses doigts ensanglantés lors de sessions torrides)
Son style a connu un déclin, la clientèle de jeunes noirs et
maintenant blancs, recherchait du plus moderne, du rock and roll. Il revint sur
le devant de la scène en 1959 à Houston, pratiquement oublié mais relancé par
Sam Chambers. Heureusement, le folkloriste Mack McCormick redécouvre le
guitariste, et le présenta comme un des piliers du blues. Il enregistrera, sur
une guitare empruntée pour Folkways un LP entier en solo. Depuis il est passé à
la télé, puis a fait plusieurs tournées en Europe avec la mode du Revival.
Hopkins se tourne alors vers une guitare acoustique et
devient une célébrité lors du renouveau du folk blues des années 1960. À la fin
de cette décennie, il fait l'ouverture de grands groupes de rock psychédélique
comme le Grateful Dead et Jefferson Airplane. En 1968, il enregistre même un
album accompagné par le groupe de rock les 13th Floor Elevators. Il meurt le 30
janvier 1982 d'un cancer de l'œsophage à Houston. Ses funérailles furent un
événement dans la profession.
Je vous propose d’écouter «Coffee House blues».
Merci qui ?
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Howlin' Wolf
de son vrai nom, Chester Burnett est né 10 juin 1910, à West Point dans
le
Mississippi loin du delta. Comme beaucoup de môme de cette époque et d’aujourd’hui
d’ailleurs, il tapait sur des casseroles et imitait le sifflement des trains
Il a également
chanté dans le choeur à l'église des baptistes du coin. Une enfance de pauvre pendant
laquelle sa mère tentait de joindre les deux bouts en vendant à la criée des
chansons dans les rues, et désavouait la passion de son fils qui jouait de la
musique du diable.
A 13 ans,
il change de quartier et il devint un admirateur des bluesmans en vogue, notamment
Charley Patton. Quand son père lui a acheté sa première guitare en 1928, il a
convaincu Patton de lui donner des leçons. Plus, il prit des leçons d’harmonica
avec le célèbre Sonny Boy Williamson et appris à chanter en écoutant en
écoutant “Blind” Lemon Jefferson, Tommy Johnson, the Mississippi Sheiks, Jimmie
“the Singing Brakeman” Rodgers, Leroy Carr, Lonnie Johnson, Tampa Red, et Blind
Blake. Quand il ne travaillait pas à
la ferme de son père, il a voyagé avec d'autres musiciens tels que Sonnyboy, Robert Johnson, Patton,
Son House, et Willie Brown.
L'un des
premiers guitaristes à utiliser une guitare électrique, il forme un groupe à
Memphis en 1948 et prend le nom de Howlin' Wolf. Après avoir servi dans l'armée
pendant la deuxième guerre mondiale, il rejoint l’Arkansas. Un disc-jockey d’une
radio locale lui permet d’enregistrer pour la première fois en 1951 des titres
comme. » How many more years » « Dog me around et "Crying
at daybreak »
En 1952,
ayant décidé de se consacrer uniquement au chant, il part pour Chicago où il
est l’un des fondateurs du Chicago blues. Après le succès de « Moanin » chez
Midnight Chess avec lequel il a signé à Chicago un contrat exclusif. Il voyage aux
Etats-Unis et en Europe. Willie Dixon, le compositeur et arrangeur attitré de
Chess, lui écrit également plusieurs titres qui seront des succès et restent
des classiques du blues : » Wang dang doodle » ou « You’ll
be mine ». Comme
tous ses copains, sa carrière décline progressivement dans la fin des années
1950 en raison du changement des goûts musicaux du public noir. Il est sorti de
la semi obscurité grâce au support des groupes anglais de R&B du début des
années 1960, notamment les Rolling Stones qui reprirent entre autres son titre « Little
Red Rooster »
W. a été
l’un de ceux qui ont introduit le son du Blues dans le blues moderne, du
Mississipi jusqu’à Londres
Avec un
harmonica et une guitare acoustique, l'instrument primaire il était une voix. Ce
chant très particulier démontre une certaine émotivité dan ses chansons
Howlin'
est mort à Hines, dans l’Illinois le 10 janvier 1976.
Chester
Arthur Burnett a eu une influence musicale qui s'étend du rockabilly des
chanteurs des années 50, jusqu’au rock and roll classique. Ce fut lui aussi
l’un des plus grands. A ce sujet il y a tellement de « Grands » dans
le blues que le choix de les citer est difficile. Une seule idée dans ma démarche !
Parler de ceux que je connais et cela fait déjà un paquet. 
Puisque
nous sommes dans la partie des guitaristes, alors parlons de ces derniers. En
attendant la suite, si nous écoutions un petit morceau de musique ?
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Toujours dans la série des légendes des bluesmans guitaristes, il ne faut pas omettre de citer Lowell Fulson, l'un des piliers du genre. Il est né à Tulsa, dans l'Oklahoma le 31 Mars 1921 dans une réserve indienne, son père était un Choctaw et commença comme presque tous ses copains à jouer des gospels et de la country. À l'âge de dix-huit, Fulson rejoint une célébrité du blues « Texas » Alexander, puis plus tard il se posera en Californie, où il forme un combo dans lequel figurent Ray Charles, le quel en son honneur enregistrera bien plus tard « Sonny Prayer » et un saxo qui fera une grande carrière dans le jazz, Stanley Turrentine. Il sort un premier 78 tours avec le producteur Bob Geddins en 1947 sur une guitare électrique, son premier tube «3 O'Clock Blues » (plus tard repris par BB King.). Il a enregistré ensuite pour Swingtime à la fin des années 40, Chess dans les années 50, puis dans les années 60 chez Kent. Ses compositions les plus mémorables et les plus influentes sont : « Everyday I have the Blues (une adaptation de Memphis Slim de «Nobody Loves Me », «Lonesome Christmas», «Low Society Blues » et un super tube «Reconsider Baby»,.(Titre repris par Elvis et plus tard par Eric Clapton) enregistré à Dallas sous la surveillance de Stan Lewis, avec la section de sax de David « Fathead » Newman et Wille Dixon à la basse. Puis ce sera « Tramp » qui paraîtra seulement quelques mois plus tard chez Stax, par Otis Redding et Carla Thomas, disque qui se vendra en plus grande quantité que l'original de Fulson. Il fut couronné du Handy' blues awards en 1993 pour son album contenant «Reconsider Baby» reconnu ainsi par le monde du rock qui classe ce titre comme l'un des 500 qui ont formé le rock. Ce vétéran guitariste qui s'est produit pendant presque 50ans, a enregistré une quantité de blues dans chaque style, rural et urbain, et reste reste un innovateur.Il décède le 6 mars 1999 à Long Beach, CA Je vous invite a écouter un large extrait de « Blue Shadows » N.B Les Beatles lui rendront hommage eux aussi en chantant' "Why Don't We Do It in the Road !» N.B II Le titre interprété par Howling Wolf est « Goin' Down Slow » dans la note préc édente.
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Nommé J.B. par ses parents (ces initiales ne signifient rien en particulier), Lenoir est le 5 mai 1929 en Monticello, Minnesota. Il commence à jouer très tôt et travaille au champs dans la journée puis joue de la guitare le soir. Dans les années 1940, il travaille avec Sonny Boy Williamson et Elmore James à la Nouvelle Orléans. En 1949, il déménage à Chicago et commence à jouer dans des clubs avec Memphis Minnie, Big Maceo et Muddy Waters. Dans les années 1950, Lenoir enregistre plusieurs chansons sur différents labels. À cette époque, on le connaît surtout pour ses costumes rayés, sa voix féminisée et pour son jeu à la guitare électrique. J. B. Lenoirguitariste et chanteur est connu pour son Blues profond, inspiré de la tradition rurale du Delta. Son blues est lent et bien rythmé, mais il a aussi des boogies qui déménagent. Sa voix haut-perchée, presque féminine, est caractéristique. (J'aime moyennement lorsqu'il en rajoute mais bon cela ne regarde que moi). Il a été inspiré par Blind Lemon Jefferson, Arthur Crudup et Lightnin' Hopkins. C'est lui qui le premier utilisé la démarche en canard, reprise par Chuck Berry, lui permettant de bouger sur scène avec sa guitare en traînant derrière lui le fil du micro coincé dans un porte-harmonica. Son jeu de scène inspirera Bob Dylan et Mick Jagger. Le son de Lenoir était unique, une batterie et des saxs d'enfer, une guitare boogie-woogie : Sunnyland Slim, le drummer Alfred Wallace, et le saxo J.T. Brown. Il a été un auteur prolifique dans les années 50 et 60. Il est l'un des bluesmen racontés par Wim Wenders dans son film « The Soul of a Man ».Une de mes filles m'a offert la série CD, un must. Merci encore Karine J.B. Lenoir, était premier bluesman qui liera le blues aux évènements politiques de son époque notamment dans des titres plutôt acerbes « Korea Blues Blues (1951) et « Eisenhower Blues (1955) Il enregistrera pour Parot en 1954-55 et dans la période 1955-58 chez Chess, puis tard chez Vee-Jay. On lui doit « Don't Touch My Head », « Natural Man » Il terminera sa carrière lui aussi en revenant au folk blues avec "Alabama March," "Vietnam Blues," "Shot on James Meredith avec la supervision de W.Dixon (encore lui) En 1965, il participe à l'American Folk Blues Festival. Lenoir avait la réputation d'être exceptionnellement amical et doux. Il se prit d'amitié et encouragea de nombreux jeunes artistes de blues, noirs et blancs. Certains disaient même qu'il ressemblait à Martin Luther King car ils avaient beaucoup de points communs, dont le fait d'être père et d'avoir eut une fin tragique. En effet, Lenoir, à 38 ans, s'éteint le 29 avril 1967 chez lui à Champaign, à la suite d'une hémorragie interne. John Mayall lui dédia une chanson intitulée « The Death of J.B. Lenoir ». Quand à moi je vous prépose d'écouter « Don't Touch My Head » très R&B.
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